Elvatoloko

A place where critical thinking and the truth will always shine

Tuesday, September 28, 2010

EXILE MY WAY ou la chronique d'un exil reussi

EXILE MY WAY OU LA CHRONIQUE D’UN EXIL REUSSI

Je vais vous faire part de mon histoire d’exil. Vous jugerez de son succes selon vos propres criteres. Pardonnez mes fautes et deplorable grammaire, je suis le produit de l’Educ Nat fin XXemme et n’ai pas fait preuve de diligence a la pratique de la langue de Voltaire depuis 15 ans, mea culpa. En contrepartie, mon anglais et espagnol dois-je dire sont sans aucun reproche.

LE POURQUOI DU COMMENT:

Epris d’une clairvoyance hors du commun depuis un tres jeune age, environs dix ans, j’ai fait part de ma volonte d’exil a ma chere maman. Celle ci m’imposat les conditions suivantes: partir tu ne feras point avant d’avoir 18 ans et un Bac en poche. Je dois vous dire que le fait d’avoir ete eduque en large partie par mes grandparents m’a donne une perspective sur la France contemporaine assez differente de mes petits camarades de classe. Depuis petit, je revais d’etre….eboueur, (J’aimais leurs camions, puis policier ou pompier). A 13 ans, un voyage en Angleterre m’ouvri les yeux a une autre pensee, a 14 ans, je decouvrais les Etats Unis et pris la decision de m’y etablir.

Il me semblait crucial apprendre la langue de Whitman ce qui me conduisit a etudier l’anglais en dehors du Lycee. Car c’est bien connu que nul n’apprends une langue au Lycee. Mes projets etaient regulierement moques par les copains et proches qui n’y voyait qu’une obsession aveugle pour “L’Amerique”. Faisant fi des critiques doutes, et autres moqueries, je maintenait le cap et redoublait meme mes efforts.

Les profs de Lycee etaient en guerre totale contre mes ideaux et ne loupaient pas une occasion de me le faire savoir. Les classes de philo, histoire-geo et autres “sciences humaines” n’etaient pas tristes avec certains profs qui puaient le petit bourgeois tout en clamant faire partie de la mouvance “communiste revolutionnaire”.

En effet, j’ai perdu quelques points de moyenne en faisant remarquer a ma prof de philo que pour une “communiste revolutionnaire” elle en avait une belle berline Volvo flambant neuve, la communiste [ alors que ma mere se trimbalait dans une Fiat vielle de plus de dix ans].

Ca ne m’a pas valu des faveurs non-plus quant je refutais les dires des manuels d’instruction de l’Educ Nat en ce qui concernait la Segonde Guerre Mondiale ou les Etats Unis avec des faits vecus et des verites non-dites qui n’etaient pas au programme en plein cours.

Etudiant l’anglais a mes heures, entre deux et quatre heures par jour, je lisait la presse internationale en anglais, je lisait tous les livres en Anglais qui me passaient sous la main, j’ecoutais “Voice of America Europe”, je regardais tous les films et programmes tele en V.O. disponibles avant la popularization des antennes satellites et de l’internet, je passais un mois par ete aux U.S.A apprenant a connaitre cette grande nation. Tout ceci me valu de parler mieux l’anglais que la prof de terminale…encore un point de contention.

Sitot les resultats du Bac general annonces en juin, et les conditions de mon contrat oral avec ma mere reemplies, sitot je m’inscrit a un programme d’echange pour passer un an aux U.S.A et y arrivat en aout, sans pedre te temps. C’etait le 13 aout 1995 que je m’etablis definitivement aux U.S.A. a l’age de 18 ans. J’avais déjà pris mes jambes a mon cou bien avant que la situation ne degenere en France au point ou elle en est dans l’actualite. Une republique pre-islamique neo-moderne. On est pas tres loin de Maurice Dantec…

LE DEBUT

Je me retouvais donc dans une bourgade du nord-ouest de la Virginie, au beau mileu de la vallee de Shenandoah, dans une ferme. Le travail de la ferme et la derniere annee de High School furent tres formateurs et benefiques pour moi. Les cours de civisme, d’histoire, d’ecologie, de theatre, les sports me fascinaient. Enfin des profs qui n’etaient pas issus de l’ideologie bolshevik de mai 1968,,,

J’appris la valeur et noblesse du travail de la terre, m’imbibait de la culture rurale de la region et m’integra a la communaute. Je fis aussi connaissance du monde des travailleurs immigres Mexicains qui je cotoyais au quotidien a la ferme. Pour la premiere foi de ma vie, j’allais a l’eglise, Protestante, avec ma famille d’acceuil, Catholique avec mes amis Mexicains et personne n’y trouvait a redire. Pas de moquerie, pas d’incomprehension…

Je devins un avide etudiant de l’histoire du pays, profitant du fait que la Virginie a toujours joue un role clef et fondateur dans l’histoire du pays. La relative proximite de Washington D.C. avec ses musees, sa charge historique a chaque coin de rue contribuait a assouvir ma soif de connaitre tous les secrets du systeme politico-economique de ce grand pays. Je me suis imbibe de l’histoire du pays, de tous les rouages du systeme politique jusqu’a en arriver a en savoir plus long que la grande majorite du public Americain. Je me suis plonge corps et ame dans la culture et l’histoire du pays.

C’est apres avoir recu mon diplome du lycee aux USA (Bac No2) que je suis rentre a l’universite l’annee suivante apres avoir obtenu une bourse academique grace a mes excellentes notes en derniere annee de High School.

L’universite etait une institution privee, et religieuse. J’y recu deux license, une en Sciences Po et l’autre, en Espagnol. Je dois vous dire que des ma deuxieme anne d’universite, je quittais la ferme pour aller vivre dans une famille d’amis Mexicains, originiare du Nord Est du Mexique.

Cette famille etait d’extraction tres modeste et rurale. Ils etaient tres attaches a leur culture tout en ayant vecu depuis deux decennies aux U.S.A. Je devins intimement familer avec leur langue, leurs coutumes, leur reseaux sociaux et familiaux qui s’etandait de la Virginie a la Californie en passant par l’Arizona et tout le Nord du Mexique resultat d’une tradition migratoire vielle de plus de 50 ans. Au point ou lors d’activites avec le reste de la communaute Mexicaine du coin, on me prennais pour un vague cousin…Francais??? Personne n’y croyais beaucoup.

C’etait ma deuxieme experience d’immersion totale aux U.S.A. De jour dans une universite privee hupee, de nuit chez les travailleurs immigres.

Cette experience m’ammenat a vouloir profiter du programme d’echange entre mon universite et une universite mexicaine pendant un an. Me voila donc parti au Mexique pour un an. La encore, j’explorai le pays de long en large, d’en haut jusque en bas en suivant ma methode. J’y rencontrai l’ame soeur et me marriais. Me voila donc marrie au Mexique en troisieme annee de licence.
A la fin de l’annee, ma femme et moi entrepriment le voyage de retour vers la Virginie en voiture, ce qui nous permit de connaitre de nouveaux horizons.

J’entrepris donc la tache d’acclimatisation de ma femme issue des classes moyennes citadines du Mexique a son nouvel environnement, c’est a dire, une communaute rurale aux U.S.A ou la vaste majorite de ses compatriotes apartenait a une classe sociale qu’elle connaisait a peine. De ses propres mots, elle etait venu connaitre “l’autre Mexique” celui qu’elle croisait a pene dans la rue dans son propre pays, ici, aux U.S.A. Ma femme, qui avait fait une licence en langues et etudie l’anglais a l’universite, commenca sur mes conseils a s’integrer a la societe locale en faisant du volontariat a l’hopital local. Je me suis dit qu’elle y pratiquerait l’anglais, servirai la communaute servant de traductrice, y apprendrait le “systeme americain” et en plus obtiendrait de l’experience professionelle et de futures references en vue d’un travail remunere quand elle aurait un permis de travail.

Je finit donc mes licences en l’an 2000.

L’ENRACINEMENT PROFOND

La fin des etudes marquait aussi la fin du visa d’etudiant. Il fallait trouver le moyen de rester au dela de l’annee “d’apprentissage pratique” accorde aux etudiants etrangers en fin de cylce d’etude. Quoi de mieux que d’aller chercher un emploi dans un cabinet d’avocat specialiste en immigration pour obtenir la clef d’entree dans la societe americaine, la fameuse carte verte?

Par la grace du saint esprit, et par le fait de ma vaste connaisance de l’espagnol je trouvais un cabinet d’avocat qui etait en accord pour me sponsoriser pour un visa de travail avant que mon annee “d’apprentissage pratique” et mon permis de travail d’etudiant n’expire.

Non seulement je prennais le long et tortueux chemin de l’obtension de la carte verte, mais aussi travaillait au quotidien avec des immigres venus des quatre coins du globe, toutes classes sociales confondues.

Au matin du 11 septembre 2001, j’etais a mon bureau dans la banlieue ouest de Washington en Virginie, entrain de commencer ma journee de lutte contre le systeme d’immigration byzantin quand la radio annonca la premiere attaque terroriste sur la tour numero 1. Nous croyons que c’est un gag. Puis, peu apres 9:00 heures, la segonde attaque a lieu. A 09:37, la troisieme attaque a lieu. Un avion s’ecrase conte le Pentagone a quelques kilometres de mon bureau.

Tous au bureau sommes en larmes. Immigres ou pas. On entends des helicopteres partout, des avions chasseurs, des sirenes de pompiers hurlent de toutes parts. Une grande fureur montait en moi. Je prennais la decision de faire quelque chose. Je me sentait plus Americain que Francais, me sentait pret a defendre avec ma vie ce pays qui n’etait pas encore le mien, en depit du fait que je n’etait legalement qu’un travailleur temporaire non-immigrant titulaire d’un visa H1-B.

L’enracinement culturel et affectif a mon pays d’acceuil etait deja tres profond. Mon dossier de visa d’immigrant etait toujours en cours avec le Ministere du Travail qui devait fournir une attestation ce qui pouvait prendre plus d’un an. (Deux dans mon cas…) mes possibilites de changer d’emploi etaient nulles car cela aurait annule toutes les douloureuses demarches entreprisent jusqu’alors.

Je decidit donc devenir pompier volontaire dans ma communaute, car les portes de l’armee, de la police ou des pompiers metaient fermees de part mon statut legal de non-immigrant autorise a ne travailler qu’avec l’employeur qui me sponsorisait.

Je me lancait dans cette nouvelle aventure de plein pied, un des rares immigrants dans la communaute assez fermee des pompiers volontaires, meme dans une region aussi diverse que la banlieue de Washington D.C. J’y decouvrit une passion sans bornes. Je pris plaisir a suivre tous les entrainement de base pour devenir pompier-technicien de medecine d’urgence ce qui prit presque un an d’effort, de cours de nuit et de nombreux weekends passes au centre d’entrainement.

Apres ca, je m’aquitais avec joie de mes gardes de nuit, une fois tous les six jours et mes gardes de weekend de 24 heures. Il faut savoir que plus de 80% des pompiers aux U.S.A sont volontaires, non remuneres. J’etais tres content de servir mon pays d’acceuil de cette maniere. Avec chaque annee qui passait, mes racines s’approfondissait, meme si je n’etait toujours pas resident permanent avec mon dossier en atente a cause d’un superviseur du service d’immigration corrompu qui savait que moi et mon patron savions de ses agissement (Voir http://www.justice.gov/usao/vae/Pressreleases/04-AprilPDFArchive/07/20070420schofieldnr.pdf) et qui avait decide de garder mon dossier dans un tiroir de son bureau…J

Je n’ai pu obtenir la residence permanente qu’apres son arrestation. Mon ancien patron et moi participerions a sa chute. Des l’obtension de la residence permanente et la fin de la restriction du choix d’employeur imposee par les lois d’immigration, je m’engageait comme pompier professionel dans la meme jurisdiction, prenant au passage un reduction de salaire annuel de $20,000.00.

Apres quelques annees de specialisation, un poste de commissaire aux incendies s’est ouvert a moi dans une jurisdiction voisine. Voir definition ici, http://www.formulaire.gouv.qc.ca/cgi/affiche_doc.cgi?dossier=2917&table=0 car il n’y a pas d’equivalent en France a ma connaissance. La difference principale entre le Quebec et la Virginie sur ce point est que les commissaires aux incendies en Virginie sont des pompiers qui ont aussi le statut d’officier de police, ils sont armes, ont fait l’ecole de police et ont la responsabilite exclusive des enquetes et arrestations correspondentes a leur mandat qui varie un peu de jurisdiction en jurisdiction. Ce poste me permit donc de realiser a 100% mon reve d’enfance, d’etre pompier ou policier en marriant les deux. Du coup, je suis aussi devenu eboueur, etant charge de sortir les ordures de la societe pour les mettre a leur place.

Je suis toujours pompier volontaire au meme endroit, par passion et gratitude a l’institution qui m’a permit d’atteindre mes reves d’enfance tout en me faisan l’honneur de me permettre servir a ma communaute benevolement.

Il y a maintenant environs 20% des membres du corps de pompiers volotaires qui sont des immigrants comme moi ou issus de l’immigration de premiere generation. Le Mexique, Salvador, Republique Dominicaine, Guatemala, Honduras, Argentine, Peru, Bolivie, Ukraine, Inde, Philippines, et la France y sont representes. Je suis fier de servir a leur cotes, tous ensembles, Americains de “souche” et immigres autant dans mon corps de pompiers professionels que dans celui des volontaires. Nous sommes tous des freres engages dans le meme combat.

J’ai prete serment devant le tribunal de defendre la constitution de ce pays, de le defendre contre ses ennemis exterieurs et interieurs et de faire mon travail avec honnetete, de defendre et de proteger la societe, ce que je ferais jusqu’au bout. Je suis devenu Americain, par choix.

CE QUE JE PENSE.

Je suis tout a fait d’accord avec Marchenoir sur le point suivant [Meme si nous ne voyons pas toujours les chose d’un meme oeuil, Je reste pour lui un “envahisseur ethnique”]. Je cite:

“ Le gauchisme est un facteur majeur, structurel, massif, du bordel ambiant.
Peu de Français s’en rendent compte, car il est difficile à un poisson d’imaginer qu’on puisse vivre autrement que plongé dans l’eau.
Mais, en France, on vit gauchiste, on respire gauchiste, on bouffe gauchiste, on bosse gauchiste, on baise gauchiste — bref, ils ont vaporisé un truc dans l’air, ou mis quelque chose dans la flotte, je vois pas d’autre explication.
Les Américains sont très conscients, eux, du rôle fondamental et incroyablement destructeur de l’idéologie gauchiste dans la situation actuelle.
Dans la situation américaine, j’entends. La France, ils s’en tapent un peu, en général. »

Marchenoir a raison a 100%. Il a « hit the nail on the head » d’une manière phénoménale avec ces propos. C’est pourquoi, ayant vécu toute ma vie d’adulte loin de la France il me serait impossible, invivable d’y retourner, bien moins dans la conjoncture actuelle.

Je pense même parfois aller rendre mon passeport a l’ambassade de France a Washington, chaque fois que la moutarde me monte au nez a l’apprendre les dernières imbécilités ahurissantes et tragédies inexplicables qu’il s’y passent.

J’ai trouve un chez moi de ce cote-ci de l’Atlantique. Un chez-moi ou je peux être un Américain par choix, un Français qui ne l’est plus vraiment, mélange bizarre d’Américano-franco-mexicain en paix. Ou je peux être très patriotique si cela me chante, ou j’ai pu trouver l’église Catholique qui m’a fait cruellement défaut sans le savoir en France.

Un pays ou l’on peut travailler autant que l’on veut, ou n’importe qui peut se défendre quand attaque sans être inquiété, un pays ou ont ne nous prend pas pour des nistons incapables de décider pour eux-mêmes et a qui l’on ne peut confier des armes…

Un pays ou le travail est récompensé, admire et naturel. Un pays ou si j’arrête un criminel il est puni avec sévérité, un pays ou la courtoisie subsiste, un pays qui ne fait pas d’excuses pour ses principes, un pays ou un policier peut riposter quand attaque sans etre traine dans la boue et peut protéger les faibles, un pays ou la société en général ne fait pas l’apologie des criminels, un pays qui sans cesse s’adapte, se réinvente et ou chacun a sa place s’il respecte les lois.

Pour les critiques qui vont surement me sauter dessus en disant que je peint un portrait idyllique non conforme a la réalité, je rétorque ceci :
De part mon boulot, je patauge tous les jours dans les problèmes de notre pays. Ce n’est pas parce que vous avez lu tel ou tel article/livre/statistiques/etude ou vu tel ou tel documentaire a la télé que vous y connaissez quelque chose aux problèmes de ce pays.

Croyez-moi, je sais que nous avons du pain sur la planche.

Notre plus grand péril, se sont les politiciens. Mes études de Sciences-po et mes années de service dans la sécurité publique me l’on apprit. Peu importe le parti politique, ils mentent tous, ils magouillent tous a divers degrés et on tous vendus leur âme a tel ou tel intérêt.

Notre avantage sur ce point avec la France, c’est qu’ici les politiciens sont beaucoup moins intouchables qu’en France et sont beaucoup susceptibles de souffrir des conséquences de leurs actes. Les gauchistes du cru étant bien sur, les plus dangereux cars autoproclames plus vertueux que leurs semblables de droite.

Nous subissons la profonde et incontournable incompétence de l’administration gauchiste au pouvoir en ce moment même. Vivement Novembre…le pendule va se balancer de l’autre cote. Espérons que cela mettra fin au cheminement vers le système d’échec socio-politico-économique de style Franco-Européen.

Le second aspect du plus grand péril auquel nous sommes confronte, c’est que le visionnaire General Eisenhower, le 34eme président de notre pays avait nomme le « complexe militaro-industriel ». Voir son célèbre discours d’adieu prononce le 17 janvier 1961 [http://www.informationclearinghouse.info/article5407.htm]
Nostradamus n’aurai pas mieux fait en terme de prévisions.

Nous continuerons la lutte contre les faux idéaux gauchistes sans relâche, il en va de notre survie.