Elvatoloko

A place where critical thinking and the truth will always shine

Wednesday, September 04, 2013

Moi je ne me suis pas barré, c’est la France qui m’a quitté. La patrie de Victor Hugo, Schuman, Richelieu et Lafayette s’est convertie en un lieu négatif de pensée étriquée et hypocrite à l’extrême. Une société hermétiquement fermée à tous les niveaux. Une société ultra totalitariste cachée sous le masque souillé d’une Marianne au visage de plus en plus boutonneux. La France se meurt. Son sang porteur de vie, de fierté, de créativité et de culture au rayonnement universel est remplacé par un fiel aux vertus addictives et aux effets de methamphétamine sur la dépouille grisâtre de ce que fût la France. Ou sont donc passes le Marechal de saxe, Mirabeau et Leclerc ? Qu’avons-nous choisit pour prendre leur place ? Hollandouille 1er représente maintenant cette patrie méconnaissable au banc des nations. Un pays ou la médiocrité et la pensée unique font office de principes cadre de la société. Le nivelage par le bas est la règle tout comme la prostitution des principes républicains détournés dans leur corps et âme au service de politiques véreux. Une nation ou le juste à tort et ou le violeur est plaint et érigé en victime, ou les medias se prêtent a une infâme comédie destinée à endormir les esprits sont tenus sous le joug des autorités politiques. Une nation ou la réussite personnelle, le dépassement de soi et le travail sont devenus des tares à supprimer. Le système français est devenu une machine qui crée une dépendance opiacée des masses, un savant système infernal d’assistanat finance par une fiscalité oppressive et une dette nationale à hauteur de 92% du PIB qui a mis le pays a genoux au bord du gouffre. La patrie de Leclerc, Joffre et Jaurès prône une révision de la culture qui ferait pâlir Mao d’envie, une refonte de l’être qui a abandonné ses principes de civilité, charité et bienveillance pour une solidarité institutionnelle amorphe sans visage et bureaucratique qui déresponsabilise les masses au point de démanteler la civilisation au profit d’une idéologie de toc qui rends notre patrie invivable. Ou sont donc Jacques Cœur, Haussmann et Clemenceau ? Ils ont étés relégués aux cartons poussiéreux de notre histoire comme si ils nous faisaient honte. C’est peut-être parce que nous avons peur de voir dans leurs yeux un regard sévère sur ce que nous avons fait du pays qu’ils nous ont légués ? La France a changé ses pièces d’or pour de la roupie de sansonnet et a abandonné sa capacité de renouveau. Les Ambroise Pares modernes s’exilent à tour de bras et font les richesses d’autres contrées. C’est donc cela qui pousse à l’exil, pas l’appât du gain et le consumérisme à outrance qu’il ne faut pas confondre avec le désir de voir ses efforts récompenses. Dans mon cas, c’est ce qui m’a poussé à partir il y a vingt ans déjà. Je me suis établis pas très loin du lieu qui a vu naitre un grand personnage qui s’était inspire de ce que la France avait de mieux à offrir à l’époque, je parle de Thomas Jefferson, l’auteur de ce document génial qu’est la déclaration d’indépendance des Etats Unis. C’est au service de cette société, que j’ai trouvé ma place, en tant que citoyen par choix, ou j’ai fait profession de pompier et policier, métiers plus enrichissants humainement que pécuniairement.